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Vivre en rue est mortel, peu importe la saison.

Dans un contexte où un hébergement d’urgence hivernal est organisé, l’hiver n’est plus nécessairement la saison la plus dangereuse. En effet, au printemps, la plupart des centres d’hébergement d’urgence ferment leurs portes, et des centaines de personnes se retrouvent dehors, avec toutes les conséquences que cela peut entraîner (perte de repères, isolement, etc.).

De plus, la plupart des personnes sans-abri souffrent de problèmes chroniques de santé physique ou mentale tout au long de l’année, ce qui les rend très vulnérables peu importe la saison.

En été, en cas de canicule, les personnes sont susceptibles de se déshydrater, ou de présenter des problèmes cardiaques : des risques importants s’ils ne sont pas pris en charge à temps.
Comme pour les autres saisons, nous nous préparons et restons attentifs aux spécificités.

En hiver, c’est le froid et sa conséquence majeure, l’hypothermie, qui constituent le danger principal. Les engelures, avec éventuellement risque d’amputation, présentent un autre risque, plus rare.

Pour prévenir ces incidents, nous avons créé deux outils de prévention : l’affiche « froid » et la fiche « hypothermie » (téléchargeables sur notre site).

S’il y a trois conseils à donner à la population dans ces situations, ce sont les suivants :

  • Ne pas distribuer du thé ou du café aux personnes sans-abri, car ces boissons – de même que l’alcool – augmentent la déperdition de chaleur et sont diurétiques. Il vaut mieux choisir une autre boisson chaude : une soupe ou un chocolat par exemple.
  • Si les symptômes d’une hypothermie légère sont facilement reconnaissables (grelottements, confusion, coordination difficile de la marche), les symptômes de l’hypothermie sévère sont, en revanche, méconnus : incohérence des actions, refus de soins, comportements anormaux, absence de tremblements, raideur musculaire, inconscience, …
  • Si l’on pense être face à un cas d’hypothermie sévère, le bon réflexe est d’appeler une ambulance (100). Le réchauffement de la personne doit se faire graduellement, petit à petit, dans un milieu médicalisé. Un réchauffement trop rapide peut être dangereux.

Chez Infirmiers de rue, nous veillons à reconnecter nos patient·es sans-abri à une maison médicale ou à un médecin traitant, afin que leur santé soit prise en charge dans un lieu adéquat et sur le long terme. En effet, même s’il nous arrive d’apporter des soins en rue, c’est avant tout parce qu’il s’agit d’une manière de créer un lien de confiance. En effet, nous voulons que la personne se mobilise et à terme, réintègre un logement, car c’est la seule façon pour que la santé (physique et mentale) s’améliore.

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