En Belgique, malgré les dénombrements organisés dans différentes villes, il n’existe à ce jour pas de données détaillées et harmonisées sur le nombre de personnes sans-abri et mal-logées, ni sur leur profil.
Or, pour lutter contre le sans-abrisme et prendre des mesures adaptées aux personnes concernées, il faut des données fiables au niveau national. C’est ce que plaidera le premier panel de la conférence nationale organisée le 14 octobre par Infirmiers de rue.
En signant la Déclaration de Lisbonne, la Belgique et d’autres États membres de l’Union européenne se sont engagés à mettre fin au sans-abrisme d’ici 2030. Une première étape serait de pouvoir se baser sur des données fiables et comparables au niveau national.
Lors de la conférence nationale « Du rêve à la réalité, la fin du sans-abrisme en Belgique », organisée le 14 octobre 2022 par Infirmiers de rue, une série de panélistes aborderont quatre piliers essentiels d’un plan global pour la fin du sans-abrisme : les données, le logement, l’accompagnement, et la prévention. Le premier panel s’attardera sur l’importance de disposer de données sur la problématique.
Les organisations de terrain s’accordent pour dire qu’il y a une augmentation du public sans-abri. Pourtant, il n’existe aujourd’hui aucune méthodologie harmonisée à l’ensemble de la Belgique qui permettrait d’obtenir des données claires sur l’ampleur de la problématique.
La récolte de données quantitatives et qualitatives est essentielle pour :
Le premier panel de la conférence nationale se penchera sur la question des données, en soulignant les méthodes et pratiques existantes ainsi que les tendances générales observées en Belgique en matière de sans-abrisme.